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paris

Salon du livre 2018

On s’y rend pour la signature de son auteur préféré. On est heureux de le rencontrer sur son stand et de discuter avec lui. Il dédicace ses ouvrages.

Puis on regarde autour de soi et on se laisse doucement happer par un autre stand, constitué d’autres personnes, dans une autre ambiance, autour de la couverture d’un autre livre, qu’on regarde : il y en a tant à découvrir !

Alors on feuillette le livre.

Sans que l’on s’en rende compte, on s’est déplacé et on a ouvert un autre livre. On est déjà en train d’en parcourir quelques pages et c’est peut-être même le deuxième ou le troisième livre dont on lit des passages; on ne sait plus, on perd la tête à force de se mettre dans la tête de tous ces auteurs. 

Le salon est chaleureux ; les couleurs chatoient, le rougeoiment des abats jour renvoie au rouge de la moquette; les grandes affiches placées en hauteur au-dessus des carrés de présentation meublent l’espace sous la marée des lecteurs en puissance qui va et vient entre les stands ; les files d’attente pour les dédicaces et les petits groupes de discussion animés font eux aussi monter la température ambiante.

Toutes les personnes qui tiennent les stands sont des experts qui partagent votre quête d’ouvrages et vous renseignent.

On progresse vers les ouvrages sur les expositions et sur l’art et l’on plonge dans un nouvel univers; on s’abîme dans un autre ailleurs avec les signes cyrilliques du pavillon russe; on entend et on parle toutes les langues.

On a voyagé dans le temps, dans l’espace et vécu si vite des bonheurs de papier, de sensations, d’impressions ou de fascination.

Justement on part avec un sac plein de livres.

C’est certain, on reviendra l’année prochaine.